La combustion du bois

Le bois ne brûle pas, il rentre en combustion.

Celle-ci se déroule en 3 phases :

• La phase de séchage jusqu’à 250 °C : Pendant cette phase, l’eau contenue dans le bois s’évapore sous forme de vapeur d’eau
• La phase de pyrolyse entre 250 et 800 °C : C’est une réaction chimique qui transforme le bois en produit gazeux, c’est dans cette phase que les flammes apparaissent.
• La phase d’oxydation entre 800 et 1100 °C : Le bois entre en incandescence et produit des braises.

Toutes les étapes de la combustion du bois produisent :

• Du gaz sous forme de dioxyde de carbone (CO2) principalement
• De la vapeur d’eau
• De la matière sous forme de cendres et de poussières

Le bois, en se consumant, libère des gaz et notamment du CO2, ces gaz représentent environ 70% de sa composition, il est donc primordial de les bruler afin d'obtenir des rendements importants, et de limiter au minimum les rejets dans l'atmosphère. Si on ne le fait pas, une bonne partie du pouvoir calorifique du bois est gaspillée.

C'est là qu'intervient la "double combustion" qui permet de brûler ces gaz sur la partie haute du foyer en injectant de l'air frais qui apportera l'oxygène nécessaire à cette combustion.

La production de chaleur est alors optimale, au sein de la chambre de combustion, et le rendement fortement amélioré.

C'est pour cela que les appareils modernes ont progressé de manière significative ces dernières années, et qu'ils consomment également beaucoup moins de bois à production de chaleur équivalente.

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